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Qui était Edward Said ? La question peut sembler incongrue en cette année de commémorations liées au dixième anniversaire de sa disparition. Palestinien, chrétien, il a grandi entre Jérusalem et Le Caire. L’exil de sa famille le fixe aux États-Unis. Universitaire, spécialiste de Joseph Conrad, son domaine est la littérature comparée. C’est avec la publication d’Orientalism, en 1978, que son travail bascule et que change sa stature. Le discret professeur de Columbia est désormais commenté dans le monde entier, tenu pour l’initiateur des « études postcoloniales » et considéré comme la voix intellectuelle de la Palestine. Sommaire « Edward W. Said (Jérusalem, 1935-New-York, 2003) » Présentation Marielle MacÉ : Late style. Terminer sans en finir Guillaume Bridet : Universalité de l’exil ? Esteban Buch : La musique classique tempère l’exil
Ève De Dampierre-Noiray : L’obsession du transversalisme Power, Politics and Culture. Interviews with Edward W. Said Thomas Brisson : Naissance d’un intellectuel Olivier Roy : Et si l’Orient disparaissait ?
Cinq questions à Souleymane Bachir Diagne * Vincent Debaene : Un anthropologue et sa boîte noire. L’essai d’ego-histoire de George Stocking Jean-François Puff : Cécile Mainardi, le temps volé de la poésie Sophie Djigo : Le Goût des plaisirs et l’éthique de la dépendance Thierry Hoquet : Marcela Iacub sur DSK. L’épreuve du cochon |